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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 12:28

Il pleut sur la colline
Et notre arbre est bien dénudé.
Tes yeux sublimes
Ont les larmes pleines de passé.

Il pleut sur mon âme
Le charme aérien de ta beauté.
Mes vœux sans flamme
Trament mes chagrins oubliés.

Il pleut mes souvenirs,
Nos rires enlacées, un moment,
Au creux du devenir,
Nos soupirs enflammés d’amants.

Il pleut sur notre rocher,
Celui où je déclamais mes poèmes.
Au milieu de notre été,
La nuit s’éclairait de nos je t’aime.

Il pleut sur mes rimes
Qui te chantaient, mon amour,
Le feu qui illumine
L’éternité de nos toujours.

Il pleut, il bruine
Nos rêves et leur espoirs,
Un peu d’infime,
La sève de ma mémoire.

Il pleut sous le soleil
Et mars a déposé ses armes,
Un peu de merveille,
Traces de ta beauté diaphane.

Il pleut et il fait beau.
Je goutte cet instant irréel,
Heureux tel un oiseau
Sur la route de l’arc en ciel.

Allover 2007

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16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 19:11
Mobiles

Les mobiles tournaient dans nos têtes,
Vertige des lancinantes questions existentielles,
Projectiles lancés dans une folle quête,
Vestiges des hésitantes raisons universelles.

Pourquoi donc suis-je là
Dans ce corps animal,
Le moi en prédicat
D’un essor vital ?
 
Des milliards d’effets cherchent leur cause,
Les justificatifs d’une prétentieuse conscience.
Les vantards accablés prêchent leur névrose,
Fondent leurs objectifs sur de curieuses croyances.
 
Qu’elle est notre raison
Dans ce monde létal ?
Le ciel est-il caution
De ma tombe idéale ?
 
Le doute hérité de nos rêves de vie éternelle
Continu de mener nos délires fantasmagoriques
Sur la route de déités où s’élève l’irrationnel
Et se perpétue la vérité d’un avenir allégorique.
 
Que fais-je donc ici bas
Posé dans ce dédale ?
Serai-je encore là
Après le grand final ?
 
Les mobiles s’entrechoquent dans le néant,
Poussés par des forces à l’inexistence cynique.
Fragiles, on se rapproche c’est plus rassurant
Pour jouer l’amorce des renaissances génétiques.
 
Que serai-je après ma mort
En mon destin sépulcral ?
Est-ce que je serai encore
A la fin du cérébral?

Allover 2007
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16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 07:29
Mourir à la fin d’une phrase
Trop longue pour la retenir
Convenir d’une trace, une image
A laisser courir
 
Enfermer les mirages
Pour permettre à son âme de pourrir
Redessiner son visage
Pour être oublier de ses propre souvenir
 
Détruire ses ouvrages
Et remettre ses drames à cuire
Noircir les pages
De son avenir
 
Condamner les étages
Qui m’ont vu sourire
Souffler les messages
D’un ultime soupir
 
Cultiver des cépages
Et regarder le lierre les envahir
Creuser ses sillages
Et traîner les pierres pour s’alourdir
 
Figer les ombrages
Et laisser la lumière fuir
Absorber la rage
Et respirer l’éther pour dormir
 
Mourir à la fin d’un mot
Sans frémir
Servir le pain et l’eau
Et se trahir
 
Chérir son propre tombeau
Juste pour le plaisir
S’ensevelir sous sa peau
Et la laisser rétrécir
 
Rire à se tordre les crocs
Et se revomir
Jaillir d’une bouche de métro
Et s’offrir
 
Circonvenir ses maux
Et les reproduire
Bâtir un enclos
Et y moisir
 
Meurtrir son ego
Pour s’attendrir
Prescrire le chaos
Pour se haïr
 
Mourir à la fin d’un phonème
Pour le faire fleurir
Soutenir un je t’aime
Plutôt que de le subir
 
En finir par la haine
Pour ne pas se dévêtir
Démolir la scène
Et se faire applaudir
 
Périr dans la seine
Et de boue s’emplir
Finir en teigne
Et s’enlaidir
 
Salir son emblème
Sans rougir
Sertir ces chaînes
De saphirs
 
Refroidir ses thèmes
Sans mot dire
Ouvrir ses veines
Pour se bénir
 
Ecrire son requiem
Pour se divertir
Finir à la fin d’un poème
Sans se relire.
 
Allover 2007
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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 20:45
Silencieusement rampe le précipice
Poste contrôle à la frontière de l’inexistant
Lorsqu’une main s’avance : une émotion glisse
Il s’esquisse le souvenir du préexistant
 
Un son bref éveille une douceur de l’âme
Maudit qui me dira ce qu’elle est devenue
Quand mon être éclaté en mille flammes
S’écrasera sur narcisse nue
 
Un corps attend de se résorber dans la sciure
Tandis que son pilote fredonne un vieil air
Antique drame où, à la fin, respirer est injure
Voilà que dans les mots l’enfant se perd
 
Une frémissante rondeur appelle mes premiers râles
Lorsque le sud résidait encore au nord
Mais que vient faire, ici, cette peau propre et pâle ?
Serait-ce la vie dans son costume de mort ?
 
Le compte à rebours, mon amour
Le compte à rebours qui court
 
Allover 1997
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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 07:22
Rationnel et sensible
Le futile et ses sens
Irréel et inaudible
Le subtil du sens
 
Les mots et leurs ailes
Ploient sous l’utile
Les dévots du sensuel
Croient à l’inutile
 
Un cerveau sans cible
Docile par décence
Charnel et tangible
En exil dans l’enfance
 
Sursaut habituel
D’émois infantiles
Assaut immatériel
Du choix versatile
 
Le chaos prévisible
Hostile au bon sens
Scelle le plausible
Asile de la constance
 
Un cogito trop virtuel
Un autre moi volatil
Le complot du modèle
Croit dans le tactile
 
Les idéaux indicibles
Des idylles en errance
Frôle la peau invisible
Des fragiles silences
 
Le stylo est passerelle
Du sans voix au volubile
Cargo de l’émotionnel
Passe-droit de l’immobile
 
Et les maux même horribles
S’habillent de clémence
Les bobos mêmes risibles
Scintillent par éloquence
 
Renouveau providentiel
Des lois intangibles
Soubresauts des plus belles
Joies transmissibles.
 
Allover 2007
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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 19:32
Le silence fût terrible froid et inhumain,
L’absence irrépressible quadrilla mon destin.
Mes rimes errent et se perdent dans ma passion,
La machine redevient inerte non sans émotions.
 
Tout est trop calme dans mon présent,
Aucune flamme et les cendres dans le vent.
Je vois cette dame aux yeux changeant,
Déjà demain se trame où je suis absent .
 
Dans l’errance et sans cible moi, le défunt
A l’espérance risible et aux rêves anciens,
J’ai capitulé devant le réel et ses raisons,
Plus rien de sensuel dans mes chansons.
 
Tout est trop calme dans mon présent,
Ils se pavanent les fantômes des gens.
Tandis que s’attardent les biens pensants,
Je fuis et m’écarte loin des passants.
 
Et le silence fût, terrible froid et inhumain,
Ma présence est paisible et toi trop loin.
Je rumine ma misère sans aucune compassion.
Si je regarde la terre, c’est pour oublier ma prison.
 
Je contemple ton charme trop indulgent,
Alors que je rame contre le sens du temps.
J'imagine tes blâmes comme avant
Et je reste ton fan, sans être insistant.
 
Dans l’errance et sans cible, moi, le défunt,
Les rêves rances me passent au crible du dédain.
Tu as fermé les fenêtres du ciel, de ta main,
Tu as effacé tes lettres de miel, tes dessins.
 
Tout est trop calme dans mon présent,
Si aucun drame ne trouble mon étant,
C’est que j’ai perdu mon âme d’adolescent.
Il me reste la grisaille et le vent.
 
Ton absence, c’est ce vide, aucun entrain,
Plus de sens, tout est aride, aucun refrain,
Si ma joue est humide, c’est à cause de la saison.
Lorsque mon pouls s’active, ce n’est qu’une lésion
 
Rien de vraiment grave, juste une histoire de temps,
En attendant, je grave ma mémoire dans le vent.
Calmement, je regarde tes histoires, comme avant,
Doucement, se lézarde le manoir de l’indifférent.
 
Par défiance, placide, je rêve de tes dessins.
Mes croyances acides brûlent mes demains.
Tous seul sur la proue, je reste en contemplation.
Les rituels, je m’en fous, la peste c’est la passion.
 
Tu vois je suis sage, tous les soirs, pas gênant,
Je veille mon mirage ses espoirs et son temps.
La loi de l’image règne à l’instar de mes chants,
Il n’y a pas d’outrage, je suis star autrement.
 
Dans l’errance et sans cible, moi, le défunt
J’attends en silence, sensible à tes embruns
J’ai gardé le cap, toujours fidèle à ton bien
Tu as envoyé paître, ma belle, mes rêves aériens.
 
Tout est trop calme dans mon présent
Je vois des femmes à la recherche d’amants
Elles raillent le charme de n’être que du vent,
Imaginent de mes larmes que je suis méchant.
 
Le silence fût terrible, froid et inhumain
Par chance, charybde et scylla m’aiment bien
Le temps orageux perle de ma passion
Quand tes yeux se perdent dans l’horizon.
 
L’existence est un film au mutisme qui geint
La turbulence dans l’abîme, mon optimisme tient
Si tu penses que c’est un crime que je sois tien
Et que tu lances un ultime va t’en et devient.

 Tout restera calme dans mon présent
Pour toi la gamme de mes moments
Ne sera que la trame du mot qui ment
Je te vois qui condamne mes errements.
 
Et si ta chance arrive, par le dernier train,
A distance, je suis pensif et module le destin,
Je te réinventerai en une autre,
Et je souffrirai de la même sorte.
 
Loin d’être une épave, mes voiles gonflées par le vent,
Me font agile frégate et je vogue sur les océans.
Loin d’être ton esclave, mon étoile luit dans le firmament,
Moi ton scribe, je relate cette époque et ses instants.
 
Dans l’espérance et sensible, je crois en demains.
Sans outrance et paisible, je ménage mes chagrins.
Un peu de distance, mon souffle frôle tes mains,
Il ne reste de mes sens un symbole presque rien.
 
J’ai enfin trouvé ma croix, mon auréole et ma passion,
Les chagrins froids aux envols sans raison.
J’ai trouvé près de toi , les clefs de ma déraison,
je vais, je crois, m’y enfermer pour de bon.
 
Allover 2006
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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 22:50

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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 00:45

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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 00:14

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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 23:36

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