1 novembre 2007
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14:51
Dans la brume du monde infernal,
Plus de bruit, que le néant,
Une plume tombe de son piédestal,
Alors que gémit le soupirant.
Nous avions suivi nos imaginaires,
Dessiné nos volutes sur le temps.
Nous rêvions d’une vie dans l’éther,
L’éternité à la poursuite du vent.
Mes larmes perdent le sens vertical,
Elles se diffusent en dedans.
Mon âme n’est plus que lacrymale,
Ma muse ne boit que mon sang.
Nous jouions toutes nos nuits en enfer,
Avec nos maux en rimes emmêlées.
Nous misions nos sursis éphémères,
Pour des mots qui friment en beauté.
Le vide accueille le dérisoire et fatal
Devenir du silence préprogrammé.
L’aride éveil de ma mémoire déballe
La pire souffrance pour se torturer.
Nous vivions dans les limbes sans air,
Inspirant les dieux de l’amour.
Nous tissions nos thèmes pour défaire
Les insistants vœux du jour.
L’inconsistante réalité posait son voile
Sur les fantasmes de notre jeunesse.
Méprisante, elle a réajusté le cérémonial
des marasmes pour notre détresse.
Nous voulions réécrire, dans l’univers,
Les espoirs frivoles de l’inconstant.
Nous aimions les rires de nos chimères,
Les histoires drôles des petites gens.
Tout seul, je tombe dans le froid glacial,
Ma présence ne cause aucun écho.
Un linceul sombre se déploie sur les étoiles,
L’absence s’impose à chaque mot.
Nous entendions la vie, en bruit de fond,
Les battements de nos âmes.
Nous suivions l’infini et ses tourbillons,
Réinventant notre flamme.
Désormais, l’étant scrute un avenir létal,
L’impact attend au bout de l’envol.
Tu sais, dans la chute, ce qui fait mal
C’est l’instant du contact avec le sol.
Allover 2007
Plus de bruit, que le néant,
Une plume tombe de son piédestal,
Alors que gémit le soupirant.
Nous avions suivi nos imaginaires,
Dessiné nos volutes sur le temps.
Nous rêvions d’une vie dans l’éther,
L’éternité à la poursuite du vent.
Mes larmes perdent le sens vertical,
Elles se diffusent en dedans.
Mon âme n’est plus que lacrymale,
Ma muse ne boit que mon sang.
Nous jouions toutes nos nuits en enfer,
Avec nos maux en rimes emmêlées.
Nous misions nos sursis éphémères,
Pour des mots qui friment en beauté.
Le vide accueille le dérisoire et fatal
Devenir du silence préprogrammé.
L’aride éveil de ma mémoire déballe
La pire souffrance pour se torturer.
Nous vivions dans les limbes sans air,
Inspirant les dieux de l’amour.
Nous tissions nos thèmes pour défaire
Les insistants vœux du jour.
L’inconsistante réalité posait son voile
Sur les fantasmes de notre jeunesse.
Méprisante, elle a réajusté le cérémonial
des marasmes pour notre détresse.
Nous voulions réécrire, dans l’univers,
Les espoirs frivoles de l’inconstant.
Nous aimions les rires de nos chimères,
Les histoires drôles des petites gens.
Tout seul, je tombe dans le froid glacial,
Ma présence ne cause aucun écho.
Un linceul sombre se déploie sur les étoiles,
L’absence s’impose à chaque mot.
Nous entendions la vie, en bruit de fond,
Les battements de nos âmes.
Nous suivions l’infini et ses tourbillons,
Réinventant notre flamme.
Désormais, l’étant scrute un avenir létal,
L’impact attend au bout de l’envol.
Tu sais, dans la chute, ce qui fait mal
C’est l’instant du contact avec le sol.
Allover 2007