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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 12:35

Femme, tu pris les traits d’Isis, oublia Lilith.
Ton âme fît le sacrifice de tes joies sans rite.
Toi, l’altesse salvatrice de la vie en faillite
Les prêtresses d’Héliopolis prient leur favorite.

Isis, déesse ailée, tu pleures l’amant défunt.
Osiris, par Seth dépecé, doit son destin
Au souffle d’une mère fâchée contre la fin.
Elle joute pour l’éternité, défie le divin

De ton Osiris, il manque le plus important,
Le douzième morceau emporté par le vent.
Pour lui donner le fils du soleil rayonnant,
Tu as remodelé ton incestueux amant.

Isis repousse les limites de l’éternité.
La protectrice a soufflé la vie enchantée.
De ce fils aimé en proie à l’iniquité,
Isis en fera, de l’Égypte, l’héritier.

Aset, déesse gardienne, qui veille sur son enfant.
Elle fût Lilith, maîtresse ancienne du pauvre Adam.
Cette messe païenne qui passe l’écueil du temps
Reste l’allégresse aérienne de mon présent.

Chère Lilith, toi l’égalité originelle,
Tu déterres le mythe de la beauté sensuelle
Et espères me détourner de ces fées mortelles
Qui errent à la recherche d’un époux fidèle.

Dis moi, pauvre Lilith, qu’aurait été la terre
Sans refus de la position du missionnaire.
Tu vis et milites condamnée dans les enfers,
Déçue par Eve et sa passion qui fît ses fers.

Eve, tu culpabilises au moindre des reproches.
Tu es soumise et parfois tu te trouves moche.
Frêle et indécise, tu vois souvent ce qui cloche.
Même incomprise, voles au secours de tes proches.

Toutes les trois, amour, Isis, Eve ou Lilith,
Vous nous donner le jour et vos ailes nous abrites.
Vous faites de nous des rois, et nos ficelles s’agitent.
Mais ce n’est qu’à vos doigts qu’en revient le mérite.

Allover 2006
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